Le décret publié le 22 février 2024 détaille les mesures d’économies décidées et confirme les orientations antisociales et climaticides du gouvernement.

Plutôt que de rétablir les revenus fiscaux abandonnés aux grandes entreprises et aux ultra-riches, l’exécutif choisit de présenter la facture au peuple : dix milliards d’euros d’économie.

Cinq milliards seront économisés par l’annulation de crédits dans les budgets des ministères sur la gestion, les recrutements, les dépenses énergétiques.
Les cinq autres seront prélevés sur différentes politiques publiques ; budget des opérateurs de l’Etat (France compétences), l’aide à la rénovation énergétique, ONU.
Économie de 2,2 milliards à l’environnement, 700 millions à la cohésion des territoires (logement, habitat), d’un milliard au travail et à l’emploi, 900 millions dans l’enseignement supérieur, 582 à l’école.

Cette saignée constitue la réponse du gouvernement face aux crises sociales et environnementales.
Ces coupes affecteront encore davantage les conditions de travail des personnels et leur capacité à exercer la mission de service public.

La FSU exige d’autres choix alors que le gouvernement laisse entendre de nouvelles coupes à la hauteur de 20 milliards d’euros.